Prochain événement
Un circuit new-look
Si tous ces pilotes connaissent Lacapelle Marival pour y avoir notamment roulé lors du Grand Prix de France 2021, c’est toutefois une nouvelle piste qu’ils découvriront en Février. Un ‘lifting’ nécessaire pour tenir compte de l’évolution de la discipline. « Environ 30% du tracé a été modifié, et ces travaux sont terminés alors que nous aurons d’autres travaux à réaliser après l’épreuve. Ceux-ci concernent essentiellement le parc coureur et l’enceinte spectateurs, car un de nos objectifs est d’améliorer le confort du public qui bénéficiera de meilleurs conditions de visibilité et de confort, » explique le président Ayroles qui a pu compter sur le précieux soutien des collectivités pour mener à bien tous ces travaux.
Extrait du livre « Les circuits de légende » de Pascal Haudiquert
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LACAPELLE-MARIVAL : CIRCUIT GEORGES FILHOL
Avec Castelnau-de-Lévis, le circuit de Lacapelle-Marival reste l’un des bastions du cross en Midi-Pyrénées. Après avoir accueilli de multiples épreuves des championnats de France et six Grands Prix en période estivale, le club s’est tourné avec succès vers l’organisation d’un Master, devenue la grande classique internationale ouvrant la saison actuelle dans l’hexagone.
C’est au début des années 50 que les commerçants de Lacapelle-Marival se mobilisent pour dynamiser l’activité dans leur village. A l’initiative de Georges Filhol, limonadier, et de Gervais Bos, gérant de la station Caltex à l’entrée du village, les copains de la classe « 34 » sont sollicités pour organiser le 15 août 1953 un double évènement. Aux côtés d’une classique course cycliste et avec le concours des clubs de Decazeville et Cahors, un premier motocross est organisé sur le site de Bel Air. L’histoire est en marche, et un an plus tard, le Moto Club de Lacapelle-Marival voit officiellement le jour, le motocross de la mi-août devient rapidement un rendez-vous très prisé. Il faut dire que la bande de copains commerçants sont particulièrement actifs en doublant leur épreuve d’un concours hippique, d’une concentration moto, d’un bal, d’un gala de catch et de baptêmes en montgolfière. Tout cela transmet à l’épreuve une certaine notoriété, et draine chaque année des milliers de spectateurs sur le terrain situé à la sortie du village.
DES SIDES EN PLEIN ETE INDIEN
Tracée sur un espace verdoyant cédé à la ville par un paysan avide de sport, la piste doit composer avec la proximité d’un terrain de football qui lors des premières manifestations est carrément traversé par les motards et refait à l’issue de la course ! Bien vite on se prend de passion pour le side-car, on invite des équipages russes à venir disputer une épreuve en 1964 et on se propose d’organiser une épreuve du championnat d’Europe en 1975. L’époque est aux grosses cylindrées, et l’équipage Van Heughten-Steenbergen fait feuler son Yamaha-Hagon qui balaye tout sur son passage. Véritable prototype construit à Londres par Ralf Hagon, le side possédait notamment un châssis fait de feuilles d’aluminium ! On ne saura jamais si les 9257 spectateurs payants sont venus cette année-là pour admirer les meilleurs side-caristes Européens ou pour danser le soir en écoutant Joe Dassin animer la soirée ! Les pompiers ayant enfin été dotés d’un camion, il n’est plus besoin ces années-là de sortir tous les tuyaux disponibles à la caserne pour arroser le circuit au moyen de la motopompe branchée dans la rivière coulant à proximité. Mais quand un colonel des pompiers viendra à l’improviste inspecter la caserne un beau jour d’été et qu’il découvrira l’usage fait du matériel, le pompier Bos aura bien du mal à s’expliquer… Six ans plus tard c’est avec un statut mondial que le side revient dans le Lot, et Ton Van Heughten fait une nouvelle démonstration de son talent en remportant le GP avant d’être sacré champion du monde en fin de saison avec Fritz Kiggen dans son panier.
CLAP FINAL POUR L’ELITE
Entre plusieurs championnats de France de side-car, des championnats d’Europe solos et des finales à répétition du championnat Elite, le club n’hésite pas à innover et à se lancer dans l’organisation d’une montée impossible à Decazeville ou d’un enduro. En parallèle, il ne cesse d’améliorer le circuit rebaptisé du nom de son premier président, le faisant passer de 880 à 1500 mètres au fil des années et lui permettant de devenir permanent dans les années 1990. Entre 2000 et 2010, pas moins de neuf éditions du championnat Elite se clôtureront à Lacapelle, laissant de temps à autre une petite place à un mondial de side (1999 et 2002 puis 2012) ou MX3 (2009 et 2011), la Marseillaise résonnant enfin pur saluer la victoire de Pierre Alexandre Renet en 2009, alors que l’Ialienne Kiara Fontanesi s’imposait chez les filles. Face à l’érosion d’un public de vacanciers autrefois friand d’animations, le club se remet en question à la fin des années 2000 et change son fusil d’épaule. Sous l’impulsion de Vincent Ayroles, pilote emblématique du club dans les années 1990, et avec la bénédiction du Président Jean-Claude Landes, le club abandonne sa date de la mi-août pour organiser une épreuve internationale courant février, avant l’ouverture de la saison de GP. Lancé en 2011 le Master grossit d’année en année, permettant à l’équipe au sein de laquelle Gervais Bos reste fidèle de continuer à voir l’avenir avec optimisme et de fêter son 65ème anniversaire avec de nouveaux projets en tête.
Les différents Présidents du club
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